mercredi 5 mars 2008

Mercredi 20 février: visite de l'ile de Dhiffushi

Réveil à 8 h! C'est dur! car il est 4h du matin en France! Nous traînons un peu pour arriver au petit-déjeuner à 9h. Nous avons rendez-vous à 10h à la réception pour la visite de l'île voisine: Dhiffushi. Nous ne prenons pas un bateau local mais un speed boat pour nous rendre dans l'île voisine: cette île est au sud de la nôtre et est habitée par un village de pêcheurs maldiviens. Le guide, Robert, un bellâtre blond explique le déroulement de la visite en anglais puis en allemand. Les Français n'ont qu'à comprendre! Il ose dire qu'il n'aura pas le temps de donner les explications en français, mais on découvrira lors d'une autre excursion qu'il se débrouille difficilement dans notre langue: ce n'était qu'une excuse! Nous comprenons sans problème ses explications (on aura fait une semaine en anglais, même moi!!!), mais nous devrons traduire à un couple (celui avec lequel on devoit manger justement!). C'est donc un village de pêcheurs, l'habitat est assez pauvre, rudimentaire, pas de crépi sur les murs en brique. Les murs les plus anciens sont en coraux, mais ils détruisaient ainsi la barrière! pour eux, la brique est chère. Nous voyons une mosquée, celle des femmes, celle des hommes étant en restauration. Nous traversons une école: les élèves sont en classe, en uniforme, les filles tout en blanc avec un voile (il n'y a qu'une religion aux Maldives: l'islam). Les garçons et filles ne sont séparés que vers 11-12 ans, bref à la puberté. Les 'débouchés' sont rares: les études supérieures, ça coûte bien trop cher pour des familles à 6 enfants ou plus! ALors, finalement, il faut arriver à se faire engager dans un hôtel où ils travailleront gratuitement en échange d'années d'étude prises en charge par l'hôtel. Toute l'économie des Maldives reposent sur le tourisme [sinon, ils pêchent], mais y trouver sa place est difficile, même si ces hôtels où nous prélassons occupent beaucoup de personnel: à Meeru, nous sommes environ 600 touristes, il y a autant de personnel: serveurs, cuisiniers, hommes de chambre, balayeurs (chaque jour, ils balaient sous les cocotiers pour enlever les branches et faire tomber les noix qui pourraient assommer un touriste), réceptionnistes, encadrement pour les excursions, marins, club de plongée, de voile etc. Finalement, le guide nous laisse un peu plus d'une heure dans une rue qui compte cinq ou six magasins où l'on peut acheter des souvenirs: c'est beaucoup moins que dans le magasin de souvenirs de l'hôtel. Mais il faut marchander avec plus ou moins de succès! Nous n'achetons que quelques colliers, un vase en bois et un album photo (on en aurait pris deux s'ils avaient été moins chers). Nous nous retrouvons au bateau pour retourner sur l'île. Un tour bien sympathique... Il est midi: l'heure de manger! [on aura l'impression de manger tout le temps durant notre séjour... ]

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